Troll n´est pas de chez nous !
Juste un petit coup de gueule pour dénoncer les sacs à ignorance qui prétendent nous donner des leçons de lexicologie, et au passage, essayer de rappeler, sans modestie aucune, comment on définit la connaissance.
Voila ce que je lis sur le site d’égalitéetréconciliation.fr :
#26024
Le 22 juin à 11:03 par Feuquiou
La LDJ malmenée à Marseille
Qu’est-ce qu’il y a comme trolls en ce moment sur le site...
Et le début de la réponse qui suit, le reste est certainement très intelligent car y figure le mot „dialectique“, chacun ira vérifier, seul le début intéresse mon coup de gueule du moment :
#26031
Le 22 juin à 11:34 par Henri Réoute
La LDJ malmenée à Marseille
Bon, déjà, "troll", c’est un mot anglais.
Moi, je n’utilise pas ce mot, par exemple.
La conclusion, c’est qu’il est évident que la manipulation a bien fonctionné sur le bien nommé feuquiou, dont le cerveau est visiblement structuré par une idéologie contemporaine de dérision permanente, d’anglicisme et de mépris.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/La-LDJ-malmenee-a-Marseille-7150.html
La vulgarité de ce post s'explique par sa crasse ignorance en affaires lexicales. Ouvrez vos Petit Robert :
Troll : suédois – présent depuis 1842 !
Pauvre troll suédois, immigré de la 25ème génération et traité d'anglais, insulte suprême, par un illustre crétin des Alpes rapatrié avec ses puces de sa Savoie miséreuse en 1860.
Pour faire plaisir aux nazis qui nous gouvernent, il faudra donc dorénavant que les mots fassent la preuve de leur identité nationale devant la S.S. du langage. Je vous prédit donc le plus grand génocide de l’histoire du lexique depuis la novlangue d’Océania. Parce que dans mon Petit Robert, les mots „d’origine française „ je ne suis pas sur qu’ils forment une vaste majorité !
Voici donc la liste des premiers déportés par les tarlouzes judéo-chrétiennes d’égalitéetréconciliation.fr qui, en matière de réconciliation, ont encore bien du souci à se faire:
arabe d’Algérie, allemand, amérindien, anglais, anglais américain, arabe, béarnais, breton, byzantin, celtique, chinois, égyptien ancien, espagnol, flamand, francique, gascon, gaulois, germanique, gothique, grec (ancien et moderne), hébreu, hollandais (ou néerlandais), hongrois, irlandais, islandais, italien, japonais, languedocien, latin (classique, impériale, médiéval, bas, populaire, savant ou médiéval), nordique, normand, norvégien, péruvien, portugais, prélatin, roumain, sanscrit (savant et scientifique), scandinave et ...suédois !
(J'ai établi cette approximation de liste en me référant rapidement (coup de gueule oblige) à la liste des abrévations, on pourrait rajouter, le russe, le tamoul, le tatar, le tchèque, le walof etc, etc.)
L'âne faisant la classe aux évêques
La conclusion, c’est qu’il est évident que la manipulation a bien fonctionné sur le nommé n’importe comment Henri Réoute. Monsieur Feuquiou, malgré son jeune âge supposé, fit quant lui une brillante et très intuitive analyse phonologique pour créer son pseudo. Et même si les purisistes chipoteront en remarquant qu’une transcription plus correcte de l’anglais „fuck you“ se rapprocherait davantage de Faquiou, il n’en a pas moins démontré une saine capacité à faire sien les apports et nouveautés venant de l’étranger.
Trouver le même au sein de l’autre, voila une définition de la dialectique qui n’aurait pas déplu aux plus grands philosophes du siècle dernier.
Mais je ne doute malheureusement pas un instant que cette définition restera à jamais ignorée de Henri Réoute dont le cerveau est visiblement structuré par une idéologie contemporaine de l'immédiateté de la réaction non réfléchie, d'une pulsion de larbinage envahissante devant une norme imposée par son autorité de référence et de la totale ignorance en matière de construction des connaissances que égalitéetréconciliation.fr aggrave de facto par d’immenses lacunes en matières essentielles et historiques (dialectique hégélienne oblige).
La conclusion qui m’importe ici et maintenant, la définition de la connaissance : de l'antique je sais que je ne sais rien au déterminisme négatif du nouvel esprit scientifique, les penseurs, que les tarlouzes (d’origine québécoise – le mot, pas les tarlouzes !) qui gouvernent les trois neurones de Henri Réoute ne liront jamais, ont à peu près cerné le problème, sans jamais mettre tout à fait le doigt dessus.
L’ignorance, ce nazi qui nous gouverne tous, en dernier ressort, reste beaucoup plus simple à appréhender : l’illusion de la connaissance.
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